Mariana Mazza dans un spectacle-bénéfice pour la relève dans la construction

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L'humoriste Mariana Mazza, vedette de ce souper-spectacle.

Un souper-spectacle bénéfice se tiendra à Rouyn-Noranda le 24 avril, 17 heures au Palais des Congrès avec en invitée l’humoriste Mariana Mazza. Les fonds recueillis serviront à organiser la prochaine journée Réalité-construction sous la houlette de l’Association de la construction du Québec (ACQ). Cette journée figure la rencontre entre les professionnels de la construction et des aspirants curieux qui voudront découvrir les diverses facettes de ce milieu qui a besoin d’une relève.

C’est le troisième souper-spectacle du genre. L’argent récolté servira pour la prochaine journée Réalité-construction en mars 2026. Cette journée devrait se dérouler à Rouyn-Noranda mais l’ACQ songe à l’étendre à Val-d’Or. Il y aurait donc deux éditions. « La demande est très forte, c’est très populaire », fait valoir le directeur général de l’Association de la construction du Québec pour l’Abitibi, David Cyr.

« La Journée repose sur plusieurs de nos membres de l’ACQ en Abitibi. Ils se réunissent chez l’un des entrepreneurs. Une centaine de jeunes de la région peut venir mettre la main à la pâte et essayer plusieurs secteurs de la construction. Faire un peu d’électricité, de maçonnerie, etc. Ça peut aller de l’installation d’une boîte mécanique à conduire une pelle mécanique », résume David Cyr.

Il explique que pareille journée coûte entre 10 000 et 15 000 dollars à organiser. Le 24 avril, les profits amassés viendront essentiellement d’un « encan silencieux », se plaît à souligner M. Cyr. Parmi les items en vente, il y aura un casque de football signé par des joueurs dont la valeur s’élève à 3000 dollars.

Il va sans dire que les candidats ne seront pas employés au terme de ladite journée. « L’idée, c’est de venir voir à quoi ressemble un chantier de construction. Ça peut les aider à choisir un métier », poursuit-il.

Immersion dans le monde de la construction
Les intéressés seront plongés dans cette réalité. « Ils auront un casque, des bottes de construction dans les pieds. Ils vivront cette ambiance », promet-il.

Bien qu’il soit fait mention de jeunes, il n’y a pas d’âge maximal. Les contraintes sont ailleurs. « Il faut en être en réinsertion sociale ou être dans une école polyvalente », précise David Cyr.

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Le directeur de l’ACQ pour l’Abitibi, David Cyr.

Sur ce point, pour en savoir davantage, il faut joindre le Carrefour jeunesse emploi (CJE) de Rouyn-Noranda. L’ACQ gère la levée de fonds et la présence technique/pédagogique pendant la Journée. Le CJE administre la Journée et s’occupe de trouver les candidats.

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